HISTOIRE ET PATRIMOINE
- Histoire :
Le nom du village apparaît pour la première fois en 1105 dans la charte de fondation du prieuré de Froidefontaine par Ermentrude, veuve de Thierry Ier, comte de Montbéliard.(Bourbot, 1105 ; Breboudes, 1195 ; Berbotte, 1593) est une forme altérée pour Bourbot ou Bourbotte, diminutif de Bourbe, qui en donne le sens. Ce nom provient de l'état de propreté relative où étaient laissés les abords des premières maisons sur le bord du ruisseau.
Vers 1441 Brebotte (en allemand Bruderbach ou Bruderbuch), qui possédait déjà une chapelle filiale de Montreux-Jeune, forma avec Bretagne une paroisse autonome.
Au XVIIIe siècle, elle dépend du bailliage de Belfort et de la seigneurie de Mazarin. Cette Famille a effectué un échange de terre avec les Reinach d'Hirtzpach, qui possédait auparavant les terres où se trouve Brebotte.
L'église Saint-Étienne, qui avait déjà été restaurée vers 1660, fut reconstruite dans le milieu du XVIIIe siècle.
LA CHAPPELLENIE SAINT NICOLAS DE BREBOTTE.
( Réf. Les trois Montreux, abbé Behra . source ; archive de Berne, Rectorat de Montreux Jeune, cures et chapelle. 6 2, inestiturae, sect. 23 Par. Brebotte 109,Visit. Cap. Suntg. et mazop.)
C'est le 5 novembre 1376 vers midi que fut fondée à Brebotte la chappellenie saint Nicolas, par l'homme noble Richard de Brebotte mû par un sentiment de piété et pour le remède de son âme et le repos de l'âme de son épouse, de ses père et mère et de celles de ses successeurs.
Nous n'avons pas beaucoup de renseignements sur ce seigneur qui apparait dans les recherches de l'abbé Behra.
Richard est un noble ayant d'importantes propriétés.
La liste des propriétés dont il dote la chapellenie de Brebotte est importante, nous y trouvons :
LES NOTABLES, ARTISANS ET COMMERÇANTS EN 1898
Référence : Archives départementales – annuaire 1898
BREBOTTE 244 HABITANTS
Maire J. Fleury
Adjoint J. Schenberg
Conseillers J. Rouèche – C. Rouèche – Th. Rouèche – J. Mérat – J.Chevallier - E. Schenberg – A. Rouèche Curé Py
Instituteur L. Labouèbe
Garde champêtre J. Vallat
Secrétaire mairie Labouèbe
Taupier Milberg
Berger J-B. Renoux
Aubergistes A. Chevallier – J. Chevallier
Charrons J. Chevallier – Jules Chevallier – C. Rouèche
Cordonnier J. Grave
Couturières Melle Rouèche – A. Stehlin
Épicerie mercerie Veuve Deguille – E. Girard
Maréchal ferrant J-P. Cuisinier – J. Bocat
Menuisiers J. Cuenin – F. Cuenin
Meunier Fleury
Sabotiers S. Stehlin – J. Vallat – E. Schenberg
Tabac Veuve Gérard
Tailleur d’habits A. Babé
- Patrimoine :
Sur le finage de la commune serpente une rivière tumultueuse au moment des pluies, la Bourbeuse. Dans la vallée de la Bourbeuse, le canal du Rhône au Rhin a été construit au début des années 1800, une première péniche l'emprunta en 1827.Situé à 340 mètres d'altitude, le village est situé à moins de 10km de la ligne du partage des eaux entre le Rhin (mer du nord) et le Rhône (mer méditerranée)
La vallée de la Bourbeuse est classée en zone humide protégée. Deux points de vue sur les hauteurs de la commune permettent d'observer la vallée de la Bourbeuse, plusieurs sentiers sont à disposition des marcheurs dont le sentier des moines de Cluny.
Le monument aux morts présent sur la commune a la particularité d'être à connotation pacifiste, il y est gravé « Plus de guerre »
Le musée de l'artisanat et des traditions rurales de Brebotte est situé dans une belle maison à colombages, témoignage de l'appartenance de ce village à l'Alsace jusqu'en 1870.
L'EGLISE SAINT ETIENNE
L'église saint Etienne dans son architecture actuelle a été construite dans la période 1760 / 1776.
Sa construction initiale remonte au XII et XIIIème siècle comme le montre les sous-bassement et des vestiges du choeur de l'édifice.
L'église devint centre paroissiale autonome à partir de 1441, auparavant Brebotte faisait partie de la paroisse de Montreux Jeune.
Nous savons que le 3 novembre 1376 Richard de Brebotte fonda la chapellenie saint Nicolas, était témoin Fréderic Baron de Morimont.
Le 12 janvier 1740, fut enterré dans l'église paroissiale François Januret de la Bellotière.
La croix du vieux cimetière fut érigée en avril. Le retable, installé en fin du XIX éme, provient, selon une tradition orale, d'une église de Faverney en Haute Saône.
La plus ancienne pierre tombale du vieux cimetière est celle d'honeste femme Scholastique Surgantin laquelle trépassa le 13 du mois d'8bre l'an MDCXV (1615). Cette pierre tombale est décorée de deux blasons.